Activités → Pèlerinages Bouddhistes Amitabha → Inde-Népal
Ce premier voyage s’est déroulé de façon auspicieuse. Nombre de personnes n’ont pu y participer par manque de motivation, de sérieux ou de mérites. Pour le noyau restant, l’attitude à travers les trois portes - esprit, parole, corps- fut très bonne. Le programme défini à été globalement tenu, adapté et même enrichi avec la rencontre du Karmapa Orgyen Trinley et du Dalaï-Lama. L’agitation au Népal a empêché un passage plus long dans le dernier pays où le Bouddhisme disparaîtra. Nous espérons qu’il en sera autrement au prochain PBINATP-II (Pèlerinage Bouddhiste Inde Népal Amitabha Terre Pure) de 2011-2012.
Un clin d’œil est adressé spécialement aux participants aux grands mérites. Puissent-ils renaître en Terre Pure dès la fin de cette vie ! La vie est précieuse et la mort certaine. Alors à quand votre tour ?
***
Court Compte-Rendu PBINATP- II - 16 Décembre 2011 au 02 Janvier 2012
Ce second Pèlerinage Inde Népal sur les traces de Siddhārta vient de prendre fin. Il s’annonçait bien, mais trop sans doute.....
Contrairement au premier, il restera en mémoire d'une part par la qualité et le nombre des lieux visités dont des nouveaux au Népal – 99% du périple prévu fut accompli – et d'autre part, côté sombre et triste, par la présence de participantes, dont l’une fut très nuisible pour le groupe illustrant les dérives du Bouddhisme en Occident, supportées avec patience et compassion car l’état d'esprit, le profil spirituel, l'aspiration et les attitudes ne collaient pas avec les exigences d'un tel voyage d'exception : comportement excessivement touristique, pratique non bouddhiste, attitude indisciplinée, pratiquante amatrice, aucune vraie volonté d'écouter et de pratiquer le Dharma Authentique avec respect, langue fourchue, passivité pesante, copinage enfantin, fourberie, confusion intérieure extrême, etc. Puissent-elles changer ! Ce n'est que peu dire et nous passerons les détails.
Avec recul, notre procédure de sélection a sans doute encore manqué de rigueur et avoir ouvert un tel voyage surtout à des personnes inconnues de nos activités, comportait le risque difficile à mesurer, de problèmes sérieux relationnels. En conséquence, en tant qu'organisateurs enseignants du Dharma, nous avons pris la décision d'instaurer un critère strict de sélection pour les prochains voyages.
Malgré ce côté triste qui illustre les imperfections du samsara, notre cœur et notre motivation ne changeront pas. Aucune lassitude ne prendra le dessus dès lors qu'il s'agit de permettre à des aspirant(e) s sincères du Bouddhisme, discipliné(e)s, purement motivé(e) s, et intègres, suffisamment mûres, d'effectuer un Pèlerinage pour honorer le Bouddha.
En particulier :
Nous tenons à souligner le courage et la persévérance de Minh Ngoc – seconde participation – qui a eu la malchance ou "la chance" de se blesser durant ce voyage, avant de devoir se faire rapatrier en France. Peut-être était-ce nécessaire pour pouvoir revenir et jouir d'une magnifique statue du Bouddha Amitabha à laquelle il aspirait tant. Qu’il récupère très vite ! Son expérience est précieuse pour tout(e) aspirant(e) au voyage.
Nous tenons à souligner à quel point "Minh Joël", ancien retraitant IRMA, n'ayant jamais voyagé auparavant, eut un comportement exemplaire : esprit mûr, adaptation aisée en tout lieu, discipline du corps et de la parole, patience, endurance, respect des guides, courage face à tant de misère, etc. A vrai dire, si le groupe était formé de 20-30-40 "Minh Joël", il n'y aurait eu aucun problème de discipline ! Ce fut un voyageur des plus plaisants. Nous attendons avec patience son nom dharmique même si son esprit a sans doute déjà pris refuge en les Trois Joyaux contrairement à d’autres personnes naïves ou prétentieuses, dont la prise de refuge se limite qu’à des mots.
Bref, le futur voyage, vrai Pèlerinage-Retraite, il faudra s’y préparer et le mériter. Futur(e) s aspirant(e) s, vous devrez sincèrement vous y préparer et remplir le critère d’éligibilité.
La parabole de la mangue donnée par le Bouddha devrait être méditée :
«Les êtres sensibles sont comme les mangues :
Une mangue peut être mûre en apparence et mûre à l’intérieur.
Une mangue peut être mûre en apparence et non mûre à l’intérieur.
Une mangue peut être non mûre en apparence et mûre à l’intérieur.
Une mangue peut être non mûre en apparence et non mûre à l’intérieur»
A quelle catégorie faites-vous partie ?
NAMO AMITABHA BOUDDHA - 06/01/2012
***
Court Compte-Rendu PBINATP- III - 20 Décembre 2013 au 06 Janvier 2014
Le beau et exceptionnel pèlerinage III vient de s'achever. Le retour dans notre monde occidental "bien" réglé est toujours comme un changement de monde. Restent en souvenir, mis à part les achats personnels, de nombreuses belles images des lieux sacrés et le sentiment d'être plus proche du Bouddha et des messages qu'il a laissés par sa vie illimitée. Aussi, restent les images du Népal et de L'Inde, des hommes et des femmes qui y vivent et qui nous enseignent aussi le karma, le don, la foi, l'humilité, le contentement, la patience, l'endurance…(y compris des épices)
Ce pèlerinage a été le plus riche et complet de tous les pèlerinages déjà réalisés, avec plus de visites/rencontres autour de Katmandou, toutes aussi magiques les unes que les autres, dont le monastère Amitabha récemment terminé d'Ayang Rinpotché, sacré Pharping avec les grottes de Padmasambhava et ses empreintes incroyables laissées sur la roche, la rencontre d'un disciple du grand maître yogi bodhisattva âgé de plus de 100 ans nommé Chatral Rinpotché, ou encore l'incontournable Namo Bouddha marquant l'anecdote de la tigresse et toujours aussi splendide.
Puis en Inde, comme cela avait été prévu, tous les sites principaux (le trône de diamant à Bodh-Gayâ, le stupa de crémation du Bouddha Sakyamuni à Kushinagar,…) et secondaires liés à la vie du Bouddha ont pu être visités, notamment Sankassa, le lieu où le Bouddha est redescendu sur Terre après avoir enseigné l'Abidharma à sa mère et aux devas dans le Ciel, un site difficile d'accès en pleine campagne indienne… Sur la plupart des lieux, les traces restantes illustrent l'écoulement du temps et le déclin du Dharma. Hélas !
Logés autant que possible dans des monastères tibétains et sino-vietnamiens, nous avons pu assister à différentes pratiques avec des moines ou des nonnes.
Le groupe restreint par commodité, était un groupe hétéroclite par les âges et les nationalités: des français, des vietnamiens de France et du Québec, un chinois étudiant en Allemagne… et le tout dans une fourchette d'âge allant de 27 à 77 ans ! Un groupe riche et plein de mérites, discipliné et en bonne entente, sachant presque endurer la faim, formé par la complexité des liens karmiques insondables !
Tous ont su s'adapter aux difficultés du voyage, lequel il est vrai, a été plus "confortable" que les précédents, afin de s'adapter au profil des personnes dont la super grand-mère de 77 ans.
Malgré quelques frayeurs, tout s'est bien passé pour les participants dont nous espérons qu’ils resteront par la suite fermement sur la Voie Authentique du Bouddha…mais à la fin du voyage certains estomacs ont tout de même bien souffert et de nombreux kilos ont été perdus ! L'Inde est le meilleur endroit pour un régime efficace. On pourrait retenir cette leçon : "Plutôt avoir faim que manger à tout va dans ce pays." Et si l'on tombe malade, après tout, il s'agit peut-être aussi de purification karmique…
Clairement, les personnes qui n'ont pas voulu ou pu participer à ce pèlerinage ont de quoi éprouver de grands regrets. Mais après tout, un pèlerinage sur les traces de Siddhârta se mérite et cela passe par l'appui d'amis de bien (donc de mérites). Que cela soit entendu ou retenu ! A qui le tour dans deux ans…peut-être ??? VOUS aux pleins mérites ? Encore faut-il rester vivant d'ici là !
NAMO AMITABHA BOUDDHA - 11/01/2014
***
Court Compte-Rendu PBINATP- IV - 18 Décembre 2014 au 05 Janvier 2015
Le beau pèlerinage IV 2014-2015 vient de s'achever. Bien qu’au départ non prévu ouvert au public, il a quand même eu lieu pour répondre en amont au souhait particulier d’une nonne âgée, laquelle s’est fait remarquée par son tempérament parfois extrêmement enfantin et difficile à gérer... Nous passerons les détails qui font aussi la richesse d’un tel voyage en marge de tous les nombreux lieux saints visités (dont des nouveaux) et les rencontres uniques (dont celle avec Khenchen Thrangu Rinpoché bien âgé). Il n’a pas grand-chose à envier au précèdent pèlerinage, si ce n’est peut être un côté aventureux délaissé cette fois-ci au profit d’un meilleur confort compte-tenu de l’âge moyen plutôt élevé des participants et de la météo cette fois-ci bien capricieuse (brouillard dense et pluie à Bodhgaya).
Des participants, divers profils faisant un groupe hétéroclite et plus nombreux qu’auparavant :
- les plus auto disciplinés et ouverts (Patrick & Pascale, Minh-Ngôn, Minh-Ngoc,…) ;
- les plus immatures et ardus à cadrer (Nga, Co Chan Luong,…) ;
- le plus insolent « non-bouddhiste » qui fut abandonné en route (il restera anonyme) ;
- ou encore la plus âgée femme pratiquant le don-générosité parfois au-delà de la raison (Ngoc Lien) ayant près de 80 ans et marchant aussi vite que tout jeune.
Question santé aucune frayeur n’a été vécue cette fois-ci, et la faim n’a fait aucune victime (quelques kilos perdus ou gagnés en grignotage) ! Mais le travail de patience face aux aléas et entre personnes n’a pas été mince…
Chaque fois que l’occasion était donnée, des enseignements-pratiques du Dharma ont été menés surtout au sujet du Bouddha Amitabha… Nous sommes sûrs que toutes ces personnes resteront par la suite fermement sur la Voie Authentique du Bouddha et comprendront le sens d’un pèlerinage bouddhiste et de l’engagement dans le Dharma…
Bref, les personnes qui n'ont pas pu participer à ce pèlerinage « de dernière minute et de ce genre » ont de quoi éprouver de grands regrets. Mais encore une fois, un pèlerinage sur les traces de Siddharta se mérite et cela passe par l'appui d'amis de bien (donc de mérites) et un état d’esprit adéquat.
Dans le futur, il est probable que ce Pèlerinage prenne une autre forme (en durée et en contenu). Mais rien de certain à présent car la mort est imprévisible, même pour les organisateurs !
NAMO AMITABHA BOUDDHA - 21/01/2015
Kesariya - Lieu où le Bouddha a enseigné des sutras aux kalamas
***
Court Compte-Rendu PBINATP- V - 12 Février 2016 au 01 / 05 Mars 2016
La richesse de nos Pèlerinages est désormais une exclusivité et une marque d'attrait indéniable. Ils se suivent mais ne sont jamais exactement les mêmes. Ce Pèlerinage V, étendu pour la première fois, qui vient de se terminer sur une très bonne note, ne dérogera pas à cette caractéristique.
Bien que parmi les quatre hauts lieux saints principaux (Sarnath, Bodhgaya, Kushinagar, Lumbini) celui de Lumbini n'ait pu être visité (problème de visa, …), de nombreux lieux ou événements ont constitué un programme de Périple riche de souvenirs et/ou de nouveautés dont :
- les enseignements Drikung de l'année du Singe 2016 donnés par Sa Sainteté Chetsang Rinpoché à Dehradun avec la transmission orale du Phowa Amitabha Chenmo ou l'Initiation de Hevajra ;
- la transmission orale privée du mantra de Vajrasattva par Sa Sainteté et les explications d’un Khenpo Rangdol ;
- Dharamsala et le monastère du Dalaï-Lama ;
- le fameux Lac de Rewalsar lié à Padmasambhava et la magnifique grotte de Tilopa où se trouve une source d'eau aux qualités semblables à celle en Terre Pure du Bouddha Amitabha ;
- la petite montagne de Gurpa (mini trekking sous la chaleur) où Maha-Kassapa l'un des hauts disciples du Bouddha Sakyamuni est supposé résider en absorption méditative dans l'attente de la venue du futur Bouddha Maitreya ;
- les reliques du Bouddha et de ses disciples en exclusivité à Linh-Son Kushinagar ;
- la retrouvaille avec S.E. Thrangu Rinpoché au sourire compatissant à Sarnath ;
- Piprahawa ou l'ancienne Kapilavastu, capitale du clan des Śākya auquel appartenait Siddhārtha Gautama ;
- en option, le monastère de S.E Ayang Rinpoché dans le sud de l'Inde avec sa magnifique statue rouge vivante du Bouddha Amitabha…
Du groupe idéal et très harmonieux de 10 personnes (6 personnes n'ont pu participer pour différentes raisons toutes liées au karma individuel), nous soulignerons en particulier :
- la présence d'anciens-anciennes retraitant(e)s comme Dieu Quy (Patricia la plus ‘sérieuse’ en matière de Dharma), Dieu Môn (Nadine qui s'efforce d'abandonner sa bague de mariage et devrait cultiver le détachement aux apparences tout en accentuant son engagement sur la Voie), Dieu Tien (Julia la jeune 'mondaine' ayant quelques bonnes graines de mérites et vertus à développer pour ne pas les laisser dessécher dans l’avenir), Tam Nguyen & Minh Ngon (le 'vieux' couple fidèle qui en était à leur troisième participation et qui sait se surpasser et toujours répondre à toute faim habilement) ;
- le visage très souvent souriant d'Ericca cachant à peine ses soucis personnels qui devraient lui rappeler l'impermanence de toute chose et l’inéluctabilité du karma venu à maturité ;
- le crâne rasé durant le périple de Claude le grand mangeur de bonbons et ami des jeunes mendiants qui maintenant semble souhaiter se tourner vers le Bouddha Amitabha de façon pragmatique ;
- le toujours calme, discret et fin Christophe qui a découvert le fameux thé tibétain (un peu à ses dépens) et qui devrait progressivement adopter le régime végétarien pour endosser la carrière du Bodhisattva sans attendre d’être en Terre Pure ;
- la très filiale mais encore bien novice samsarique Dieu Nhan qui devrait s'engager sérieusement sur la Voie du Bouddha à travers des retraites.
Des milliers de kilomètres ont été parcourus en Inde par tout moyen de transport. Pour certains, quelques kilos ont été perdus et pour d'autres ils ont peut-être été maintenus par le biais d'un grignotage 'savamment' prévu et géré (chips, bonbons, gâteaux secs) !
Chaque fois que cela était possible (surtout en soirée) et plus souvent que lors des Pèlerinages précédents, l'enseignement du Bouddha a été abordé comme en situation de retraite à Tung-Lam selon deux axes : les pensées qui détournent du samsara et la Terre Pure du Bouddha Amitabha. Qui plus est, la prière d'aspiration de renaissance en Terre Pure du Bouddha Amitabha a pu être récitée en divers lieux importants dont à Rajgir où se trouve le fameux Pic du Vautour. Les graines sont plantées !..Il a manqué du temps pour visiter la grotte du premier concile et affronter les "bandits" en chemin. Ce sera pour la prochaine fois.
Une fois n'est pas coutume, des photos ont été transmises aux personnes connues de nos activités durant le Périple afin de leur permettre de suivre ce Pèlerinage à distance….et rêver de pouvoir faire ce Pèlerinage sur les traces de Siddhārtha un jour avant qu'il soit trop tard !
Bref, au-delà des 'petites peines (fatigue ou diarrhée ou piques bouddhistes de leur guide Minh-Thọ) endurées' avec grande patience par tous, ce Pèlerinage devrait laisser de très bonnes marques en l'esprit des participant(e)s et il faut espérer qu'il leur permettra de rester ancré(e) ou de s'établir fermement sur la Voie insurpassée du Bouddha, celle qui notamment peut mener à la libération en Terre Pure !
Et vous ? Quand allez-vous faire ce Pèlerinage ? Nos Pèlerinages ne sont pas éternels !!!
NAMO AMITABHA BOUDDHA - 06/03/2016
Sravasti - Parc Jetavana - Les huits stupas…et leurs grand(e)s méditant(e)s !
***
Court Compte-Rendu PBINATP- VI - 27 Janvier au 13 Février ou 21 Février (avec option) 2017
Nos Pèlerinages se suivent mais jamais sont identiques. Le Pèlerinage Inde-Népal VI 2017 d'exception vient de se terminer entièrement. Il sera marqué globalement par différents aspects propres :
- sa durée avec l'option "34ème Kagyu Monlam" aura été plus longue (27 Janvier au 21 Février 2017 inclus) ;
- toujours plus de 3600 km parcourus (5560 km avec option) ;
- le groupe a été très restreint car 5 personnes aspirantes ont été écartées pour différentes raisons (manque de motivation, état physique ou mental insuffisant, non adéquation avec notre activité, etc.) ;
- la présence très courageuse d'une participante vietnamienne nommée "Loan" de 62 ans (63 ans le 18 Février 2017 pendant le Monlam) venue des États-Unis pour honorer le Bouddha Śākyamuni la première fois, et qui a gravi et descendu sans jamais se plaindre le fameux Mont Gurpa (ses jambes ne tenaient plus) ;
- la présence de Minh-Nghia / Bertrand (ancien retraitant peu bavard mais très observateur) ;
- la richesse des lieux (qui évoluent) et des rencontres (S.E. Thrangu Rinpoché est toujours aussi souriant, Tashi toujours à l'écoute, un disciple du Dalaï-Lama, une nonne tibétaine à Pharping qui a récité avec nous la prière de renaissance en Terre Pure ‘E Ma Ho…’, etc.) ;
- le timing mieux ajusté du périple qui a permis de bien profiter de chaque lieu sans empressement et d'accomplir tout ce qui était prévu ;
- l'utilisation plus grande de l'avion (le train a été délaissé pour avoir le maximum de temps au Népal) ;
- le sourire et la force incroyable de la "Grande Nonne" âgée de Linh-Son Kuśināgar nommée S.Co Tri Thuan qui toujours invite à la rejoindre à Lumbini pour des retraites de 3 mois (elle cuisine très bien) ou y vivre pour le Dharma ;
- un chauffeur de taxi habile et efficace en ce qui concerne les raccourcis sur les routes toujours chaotiques et dangereuses à parcourir ;
- le parc de Lumbini avec de magnifiques monastères, qui devient plus touristique avec son petit mais grand Bouddha ;
- Bodhgaya et son merveilleux Stupa d'Éveil qui voit pousser dans le désordre toutes sortes d'hôtels ou de guest-houses ;
- l’offrande des trois robes à la statue du Bouddha Śākyamuni au temple de l’éveil par des participants (puis récupérées comme souvenir) ;
- le Pic des Vautours toujours aussi inspirant où on ne peut s’empêcher d’honorer le Sūtra du Bouddha Amitābha et penser à la perfection de sagesse ;
- le singe qui a dérobé 5 pains tibétains au Stupa Japonais à Rajgir ;
- l'expérience du tremblement de terre de 5.8 du Lundi 06 Février 2017 juste avant de partir à Katmandou, très bref qui a eu lieu en Inde et a été ressenti jusqu'à Delhi en soirée par Minh-Thọ ;
- le retour avec une grande joie au Népal (Katmandou, Pharping, le stupa rénové de boudhanath, le merveilleux lieu de Namo Buddha) après son terrible tremblement de terre de 2015 dont des traces sont encore visibles (notamment sur la fameuse place de Patan ou au Monastère Amitābha de SE Ayang Rinpoché en réparation-rénovation) ;
- l'achat de quelques Thangkas (Terre Pure du Bouddha Amitābha,…) ;
- la pollution et poussière de Katmandou alimentée par des engins roulants dans tous les états, ainsi que les bouchons de plus en plus nombreux ;
- la misère indienne toujours aussi pressante malgré les effets de la croissance visibles surtout en grande ville comme Delhi ;
- une panne motrice amusante de retour de lieux saints liés à Padmasambhava à Pharping (Népal) ;
- de nombreuses prières durant le Kagyu Monlam ;
- le prix des entrées dans certains lieux qui augmentent au gré de la croissance indienne ;
- un budget toujours contenu, minimal et imbattable pour le meilleur à voir et vivre au moins une fois dans une vie bouddhiste ;
- quelques kilos perdus (normal en Inde !) ;
- la tradition du Mc Donald (hamburger végétariens) en fin de Pèlerinage ;
- …
Bref ! Ces quelques mots sont transmis à chaud et ne peuvent refléter pleinement une expérience à faire sur le terrain. Mais pour cela, encore faut-il avoir les mérites suffisants pour y parvenir. Avoir des mérites suffisants signifient notamment d'avoir un état d'esprit respectueux de celui ou celle qui guide, et surtout du Bouddha Śākyamuni à honorer vraiment. Autrement, il n'est pas possible de suivre un tel périple entièrement et des "accidents de parcours" peuvent avoir lieu. Tristesse !
Si vous voulez faire partie du prochain PBIN-VII (peut-être le dernier et pas avant 2019), sachez plus que jamais, que votre motivation et vos dispositions devront être démontrées et seront scrutées. Cela est aussi vrai pour tous nos autres Pèlerinages.
NAMO AMITABHA BOUDDHA - 21/02/2017
Namo Buddha - Népal 2017 - Copyright (d’autres photos sont accessibles sur nuage drive)
Kapilavastu - Inde 2017
–––––––
Courts Compte-Rendus PBINATP- VII - 06 au 25 Février 2023
Témoignage Diệu-Thượng (pdf)
***
Le groupe restreint avait manifestement rassemblé beaucoup de mérites pour que ce pèlerinage (probablement le dernier) se passe merveilleusement bien : bonne entente, beau temps, lieux saints non bondés permettant de se recueillir, de rendre hommage au Bouddha, de lire et étudier brièvement le précieux sūtra authentique sur sa vie ou de pratiquer ; rencontres de personnes sympathiques pour se faire indiquer le chemin ou faire des échanges enrichissants, bon timing, pas d’accident, de tourista ni de rhume ! Un seul imprévu avec l’annulation d'une réservation à Namo Bouddha et des retards d'avion (souvent inévitables).
Le parcours, très complet et très riche, a permis de voir ou revoir pratiquement tous les lieux importants de la Vie du Bouddha et même de bouddhas passés. Au Népal, il a permis de visiter tous les lieux également les plus importants, liés à Padmasambhava (Maratika en particulier), à Tara et à une vie passée du Bouddha. De nombreux monastères anciens et nouveaux visités, sans parler de magnifiques très grandes statues de l’activité éveillée.
Les hôtels étaient tous de bonne à très bonne qualité, parfois sans eau chaude et quelques moustiques. La partie en Inde a été la plus frugale (parfois un vrai repas par jour et sous forme de bon buffet).
Les deux adeptes suivant le pèlerinage, Diệu-Thượng et Diệu-Mỹ, ont été très disciplinées et ont suivi sans aucun problème (malgré parfois des peurs à travailler…) avec un très bon état d’esprit.
Les deux pays, Inde et Népal, se sont développés et nous (guides-organisateurs) avons pu remarquer des évolutions importantes depuis les premiers pèlerinages, déjà lointains, et également depuis le dernier il y a 6 ans. Les routes continuent à se développer ainsi que les aéroports (Terminal 4 à venir !), les constructions de quartiers et bâtiments se multiplient, des magasins à l’occidentale et des centres commerciaux apparaissent. Un peu moins de saleté et de pauvreté visibles à certains endroits lors de notre passage à New Delhi. La wifi est partout. Les voitures sont de plus en plus nombreuses (surtout en Inde), et la pollution est plus intense. L’effet de la période Covid se fait sentir, avec par exemple la disparition de l’école de peinture de thangkas au monastère Shechen à Katmandou, l’interdiction de cracher sur certains lieux publics à New Delhi !
À plusieurs reprises nous avons été surpris par l’attention que nous portaient nos hôtes, peut-être parce ce qu’ils étaient réjouis de voir de nouveau des occidentaux venir dans leur pays.
Ce pèlerinage a permis de raviver la foi en le Bouddha, car il est incroyable de pouvoir retrouver toutes ces traces des moindres détails de sa vie. Cette vénération dont il a fait l’objet au cours des siècles montre la grandeur de son enseignement, de son habileté à faire durer le Dharma et l’impact énorme que celui-ci a eu et a encore. Bien qu’il ne reste parfois pas grand-chose des constructions passées, un effort d’imagination (et des modélisations) permet de voir qu’elles devaient être très imposantes et belles. La dimension miraculeuse du Bouddha apparaît sous nos yeux et met à mal l’esprit rationnel. Non, sa vie n’est pas un conte ou une légende ! Il n’y a pas à ma connaissance autant de traces aussi précises des autres 'prophètes' ou 'gurus' des autres religions ou doctrines.
♦ Stūpas de la Vie du Bouddha (avec compléments de dates) :
- Sarnath : Damekh Stupa, lieu du 1er sermon (249 avant JC puis 500 après JC), stupa des reliques du Bouddha (Dharmarajika stupa, construit par Ashoka au 3ème siècle avant JC), stupa de la rencontre du Bouddha avec ses disciples (Chaukandi stupa, 4ème au 5ème siècle après JC).
- Bodhgayā : Stūpa de l’éveil du Bouddha (5ème ou 6ème siècle, après un premier temps érigé par l'empereur Aśoka au 3ème siècle avant JC), Stūpa de la maison de Sujata (initialement 2ème siècle avant JC, jusqu’au 9ème siècle après JC).
- Rajgir : Stūpa du roi Ajātaśatru.
- Vaishāli : Stūpa ayant recueilli les cendres du Bouddha (5ème siècle avant JC), Stūpa ayant recueilli les reliques du Bouddha (construit par Aśoka) à côté du pilier d’Aśoka.
- Kesariya : Stūpa commémorant la remise du bol du Bouddha aux Licchavis (200-750 après JC).
- Kuśinagarī : Stūpa du lieu d’extinction du Bouddha, Stūpa du lieu de crémation du Bouddha (3-5ème siècle après JC).
- Śrāvastī : Stūpa du miracle, Stūpa d’Angulimala (lieu de crémation d’Angulimala), Stūpa d’Anāthapiṇḍika (lieu de sa maison) (1er au 12ème siècle après JC).
- Kapilavastu (côté Népalais car il y a aussi un côté Indien ‘rival’) : Stūpas des parents du Bouddha, Stūpa de Kaṇṭhaka, Stūpa où le Bouddha est retourné voir son père après son éveil.
- Lumbinī : Stūpa du lieu de naissance du Bouddha.
Au total : 19 stūpas ! 13 directement liés à sa vie, 6 commémorant d’autres personnes (ou animaux) liées à sa vie. Et il y en a d’autres que nous n’avons pas vus.
♦ Les belles rencontres :
En Inde :
- Markndey, notre chauffeur de Sarnath à Lucknow ;
- Le vendeur ambulant de fruits de Sarnath et sa mère (il nous a aidé à revenir dans le Parc de Sarnath) ;
- L’équipe de l’école Shanti ;
- Les Ladakhis de Gurpa ;
- Les moines et gens du temple Tara de Bodhgaya ;
- Le moine venu du Sikkim qui a partagé un bout de notre chemin en soirée 'shopping' à Bodhgaya ;
- Les moines bhoutanais du pic des vautours à Rajgir ;
- Les moines et laïcs du temple vietnamien de Bodhgaya ;
- Les enfants errants et pauvres de Bodhgaya qui ont mangé la noix de coco ;
- Les indiens qui nous prennent en photos ou selfies à Nalanda, et tous les autres…;
- L’anniversaire à Kuśinagarī du manager de notre hôtel auquel nous avons été conviés gentiment juste à notre arrivée ;
- Les villageois du pilier du Bouddha Krakukandha à Gotihawa ;
- Le guide local, jeune et passionné semblait-il, sympathique et de bon raisonnement bouddhiste parfois (improvisé) de Kapilavastu. ;
- Les filles de Kapilavastu qui nous donnaient la main pour des bonbons ou des pièces quand on allait visiter les stūpas des parents du prince Siddhārta ;
- Le moine fils de Ni Su Tri Thuan de Linh-Son (décédée en 2022) à Lumbinī ;
- L’école Linh-Son Kushinagar ;
- Le conducteur de rickshaw de Lumbinī.
Au Népal :
- Le graveur, artisan de famille, très souriant de pierre de Swayambunath ;
- Le conducteur expérimenté de 4x4 pour Halesi ;
- Les deux jeunes frères d’Halesi qui nous ont servi de guides (fils du propriétaire sympathique de l'hôtel choisi) ;
- Le 'lama' et son fils, qui a découvert les grottes incroyables et peu connues de Padmasambhava et des nagas ;
- L’équipe du magasin de thangkas à Katmandu ;
- L’homme âgé à tout faire (gardien, assistant,…) de Rokpa Guesthouse ;
- Marcel le 'bavard' amoureux du Népal et de la nature à Namo Bouddha ;
- Le jeune moine du temple de la marque de Tara à Pharping ;
- Le guide super souriant et sympathique (parlant chinois) improvisé de la visite des monastères de Kopan et de Ayang Rinpoché (Amitabha).
Dernier jour en Inde :
- Le taxi driver joyeux et chanteur de 'bola bola' ;
- Les enfants de New Delhi qui vendaient des ballons ;
- La famille accueillante de Grace Home.
….et tous les autres…qui ont permis à ce voyage d’être ce qu’il a été : unique et d’exception !
Ce voyage est l’occasion de se rendre compte des conditions d’existence variées des êtres : favorables ou défavorables, matériellement et spirituellement. Et de renoncer au saṃsāra car cela nous rappelle à quel point la majorité des êtres sur cette terre souffrent cruellement d’un manque de liberté. La plupart ne cherchent qu’à pouvoir vivre au jour le jour ou sacrifient leurs vies pour que leurs enfants aient une meilleure vie qu’eux.
Ce voyage permet aussi de nous rendre compte du confort auquel nous sommes habitués en France. Nous avons bien de la chance d’avoir une retraite, une sécurité sociale, bien que cela soit mis à mal actuellement. Par contre nous avons aussi beaucoup d’obstacles, de normes, de règles qui nous compliquent la vie.
J’aime voir là-bas cette créativité que nous n’avons pas ici car nous sommes enfermés dans trop de règles. Aussi cette entraide, humanité et cet esprit de partage que nous n’avons que trop peu dans nos pays individualistes et individualisés.
Dans les bons souvenirs, je retiens : la découverte de Kapilavastu et de la porte du renoncement du Bouddha, le Stūpa de Kaṇṭhaka et des parents du Bouddha. Bodhgayā, vibrante de prières de toutes les traditions dans un mélange étourdissant. Le musée de Delhi, qui donne une idée de l’aspect des stūpas, des ornements et statues que l’on ne voit plus sur les lieux sacrés anciens et la relique (morceau d’os) du Bouddha.
Au Népal, j'ai souvent eu l’impression d’être dans un rêve éveillé, à Bodhnath, Swayambunath, aux grottes de Maratika avec l’improbable découverte et descente dans une faille étroite pleine de mystères…dans la galerie de thanghas, et Pharping, toujours aussi merveilleux. Et les bons plats de Rokpa Guesthouse entre autres !
Plus déçue par Namo Bouddha qui n’est plus aussi magnifique (avec des constructions qui amochent le décor) et la brume persistante empêchant de voir les montagnes enneigées.
Ce beau rêve est terminé. D’autres suivront sans doute !
Puisse l’inspiration ressentie sur place face aux statues belles et imposantes, aux peintures vivantes peintes avec sincérité, perdurer en mon courant d’esprit dans toutes les circonstances !
Puissent les vœux formulés sur place être réalisés !
Je dédie les mérites accumulés par ce pèlerinage à tous les êtres afin qu’ils puissent renaître en Terre Pure de Sukhāvatī et réaliser l’éveil parfait du Bouddha.
Diệu-Phương - 12 Mars 2023
© Amitabha Terre Pure - Dharma Diffusion
Inde - Ladakh |
Chine - Monts |
Tibet - Kailash |
Vietnam - Indochine |
Népal - Trek |